[FIC] Le Hylkh.

Bonjour à tous, je vous présente une histoire totalement écrite par moi, mais dont les personnages (pas tous) sont basés sur les membres de ce forum, qui ont parrainé le personnage, vous reconnaîtrez sûrement les noms, ou bien les caractères de ces personnages...

GENRE : Fantastique / S.F. / Thriller


SOMMAIRE : (le nombre de chapitre n'est pas celui qui va apparaître, il y en aura beaucoup plus)
Prologue : Page 1
Chap. I : Page 1
Chap. II : Page 1
Chap. III : Page 1
Chap IV : Page 1
Chap V : Page 1
Chap VI : Page 1
Chap VII : Page 1


LIENS:

Vous pouvez vous inscrire sur ce topic, en suivant évidemment les consignes ( ce message sera retiré quand les inscriptions ne seront plus possibles ) :

https://ssbb-crew.forumgaming.fr/taverne-f5/bureau-le-hylkh-une-histoire-dont-votre-ame-et-votre-vie-marqueront-l-histoire-t278.htm

(NOTE : Vous pouvez aussi y lire les fiches des personnages et leur description)



Vous pouvez/devez parlez de la fiche uniquement sur le topic de débat, voici le lien:

https://ssbb-crew.forumgaming.fr/taverne-f5/debat-le-hylkh-parlons-en-t283.htm



CONSIGNES : Vous êtes priés de NE PAS REPONDRE SUR LE TOPIC DE LA FIC (celui-ci), TOUTE REPONSE SERA SUJET D'UNE DEMANDE DE SUPPRESSION !!!




Bonne lecture à vous !

FIC :



Une plateforme géante, flotte dans l’espace, entourée d’une sphère gravi-athmosphérique artificielle.

Le Hylkh. Reste de la terre, sauvé de la fin du monde au dernier moment, fin du monde causée par des ravages radioactifs et un Chaos planétaire total. La collision entre toutes les planètes et le Soleil.

Certaines personnes furent touchées par ce choc solaire et radioactif, et acquirent certaines facultées physiques et mentales, voir… magiques.

Malheureusement, Akhleon, un homme de grande envergure politique, prit le pouvoir par un coup d’état, et lui et ses 8 principaux subordonnés créèrent le clan dit :'' Les Sûrs ''. Clan qui imposa une dictature sans merci et dans laquelle régnait la répression.

De l’autre côté, au bas des Buildings, une nouvelle forme de résistance, menée par le Clan dit : '' L'Aquilon '' se forme, dans le but de contrecarrer les plans des Sûrs et préserver la paix et le bon sens dans le Hylkh.

Comble d’une hiérarchie sociale imposée, les Sûrs se trouvent avec une bonne partie de la population dans la plus haute partie de la sphère, partie appelée le Sommet reliée par des Ascensceurs et des escaliers gigantesques, mais gardés sans cesse par deux '' polices '', une ayant conservé certaines lois et possibilités pour le peuple, malgré l’autre police, plus militaire et sadique que jamais, à la partie inférieure de la sphère nommée le Fond, ou la résistance se terre et le reste de la population vit, en attendant chaque jour le lendemain, jusqu'à ce que l’Hylkh soit plus libre, mieux dirigé, et plus démocratisé.

Seule cause qui " rallie " la résistance et les Sûrs, un clan composé de 3 assassins inconnus et imprévisibles, le Crépuscule, pouvant attenter un des deux autres clans à tout moment, afin de tuer, la majeure partie du temps, les Etres, personnes ayant subis des modifications physiques, magiques, et mentales, à cause de la destruction du Soleil, et des ondes radioactives dues à l’ancienne pollution qui régnait sur terre.

Les Etres composent chacun divers Clans, il n’est pas su combien il en réside dans le Hylkh, mais les membres des Sûrs et de l’Aquilon ne sont uniquement, à priori, que des Etres, Akhleon y compris, le soi-disant, plus puissant des êtres, capable grâce au Croc du Jugement, sa main gauche, faite de griffes à cause des précédentes radiations, de déchirer l’air pour '' dessiner '' un piège, de planter une partie vitale de sa cible à distance grâce à une déchirure spatiale, et bien d’autres capacités funestes, qu’il n’hésitera pas à utiliser sur quiconque pourra compromettre ses plans.

C’est à partir de ce jour, le 1 Janvier 3000, l’aube d’un nouveau millénaire, que s’écrit l’histoire du Hylkh !

Dans un coin de la 8ème avenue du Fond, dans le Bar : Rock For Hope…

-Ah ! C’est là que tu te caches ! Dans ta misérable salle de bain ! Tu auras beau te laver, Le Rat ! Tu pueras toujours ! Dis-moi maintenant où se trouve Hypnosis ou tu auras le droit de goûter à Requiem !

-Je vous en prie, Sûr Xeelan ! Ne me faites pas de mal ! Je ne sais pas où se trouve Hypnosis !

-Balivernes ! Tu pues tant tu mens pourceau ! Tu sens désormais la fin de vie à plein nez !

-I… Il… Il a été tué tout à l’heure ! Il s’est battu contre un Hylkhien ivre dans la salle de jeux ! Et il s’est fait planter au coeu… cœur ! L’homme ivre est même partie avec l’arme mystérieuse d’Hypnosis… je vous en conjure, ne me tuez pas ! J’ai dit la vérité ! supplie le pauvre gérant du bar.

-Humpf, un Être tué par un simple Hylkhien, en plus en possession de son arme… C’est comment dire… le mensonge qui t’as fait signer ton arrêt de mort ! hurle Xeelan avec rage.

-S’il… s’il vous plaît ! Je me suis lavé pour aller me coucher ! Je vous dirais si je le vois demain ! mais, par pitié ! Ne me tuez pas.

-Oui, je sais que tu t’es lavé, tu es luisant tel un lard bien gras ! Pauvre Rat que tu es ! Tu me confirmes en plus que tu m’as menti en me disant que tu me dirais si tu le vois ! Je ne veux pas d’un pigeon si c’est en fait un Rat ! Tu aurais mieux fait ne me pas te laver, de ne pas être mouillé, c’est conseillé quand je suis dans les parages, non ?

Dans la main tendue de Xeelan se promènent des arcs électriques. Dans l’autre, Requiem, son énorme épée à deux mains, zébrée, luisant de ténèbres et de feu, comme si elle vivait. De la sueur coule de son crâne chauve, tant il est énervé, ses boucles d’oreilles en forme de pics noirs évoquant sa méchanceté. Son sourire sadique approuve son caractère, il n’est pas là pour faire du bien au Rat, propriétaire du Bar.

-Je me demande… quel genre de résistance es tu point de vue électrique ?!
La main sur l’abdomen du propriétaire fait office de câble électrique, dont le courant brûle totalement l’intérieur du corps du Rat.

-Hey ! Les rats aussi font l’office d’une bonne allumette ! réplique Xeelan, avant de partir, laissant derrière lui le corps inerte, sans vie et carbonisé du gérant du petit bar, le favori du fameux Hypnosis.

Avant de sortir, Xeelan se fait interrompre par son téléphone, qu’il décroche, une voix grâve s’y fait entendre :

-Alors ? Où se trouve ce misérable ?

-Nous ne savons, et ne le saurons pas pour le moment, j’ai du tuer le proprio ! Un léger malentendu. rétorque Xeelan à son interlocuteur.

-Seulement Le Rat ? Ou bien tu as encore fais l’imbécile et t’es permis une boucherie ?

-Et bien ! Disons que je m’attendais à ce malentendu et à la chute de cet histoire, alors, j’ai pris mes précautions hein ?

-Puis-je savoir combien de personnes tu y as tué ?

-Vingt-huit, enfin… Vingt-neuf en comptant Le Rat.

-J’en étais sûr, un vrai carnage, brûle tout, il nous est impossible de dissimuler les cadavres, et il ne faut pas que la population sache que nous nous permettons des petites sorties.

-C’est comme si c’était fait ! A bientôt chef… dit Xeelan à son supérieur, Akhleon, chef des Sûrs et dirigeant auto-proclamé du Hylkh. Puis, il raccroche.

Il saisit de sa main gauche son épée et transperce le toit de façon à pouvoir y faire passer un humain de grande taille, comme lui. Suite à un hurlement, il accompagne sa main gauche de la droite, positionne l’épée à l’horizontal, et tournoie frénétiquement avec le revers de celle-ci, afin de renverser les alcools par terre et sur le murs, avant de lancer, par sa paume, un projectile flamboyant, qui, d’une traite, engouffre la totalité du bar dans un feu infernal, détruisant les preuves du carnage et les cadavres dus à la folie de Xeelan. Ce dernier sort d’un très grand bond, par le trou qu’il a fait, et s’enfuit par les toits avant l’arrivée de la police et des pompiers Hylkhiens.


Sous un accord très grave, la Foudre retentit dans le ciel. Puis plusieurs accords doux provoquant de petits éclairs, le clame, avant la tempête.

-Et merde ! Il était là ! Faut que je me tire d’ici en vitesse ! Je peux me battre mais Requiem a perdu de force depuis tout à l’heure, je ferais mieux de me cacher dans le coin et de changer d’endroits par moment, d’ici demain. se dit Xeelan, tout en fuyant, vers un endroit où le combat contre un adversaire plus en forme que lui, bien que, moins puissant d’origine.

En haut de l’Eglise de la Lune, sur une gargouille, est observable une silhouette rouge, un homme aux cheveux blonds, dont les yeux jaunes sont visibles d’assez loin, sa guitare électrique à la main.

-Chante… Mélodie. Murmure t-il à sa guitare.

Un solo assez posé, retentit et fait se provoquer, une lourde pluie.

-L’Aquilon, ce soir, est de sortie !

Une dizaine de minutes plus tard, dans les Grands Escaliers, la panique est totale, un homme encapuchonné sillonne les rues environnantes, cachant un objet assez long, dont se distingue la poignée en cuir.

-Hé ! Arrêtez-vous ! lui rétorque un policier. Nous allons vous emmener dans notre petit terrain de jeu ! Vous êtes encerclé ! Nous savons que vous avez provoqué cette tempête…

-Ah… J’étais sûr qu’Hypnosis ne ferait pas ça à la légère, voilà le résultat ! murmure l’homme mystérieux faisant progresser la poignée de cuir vers l’ouverture à l’avant de sa cape.

-Cesses de marmonner vermine ! Tu vois ce flingue ? Il ferait sauter ta misérable caboche en un rien de temps.
Une étrange lueur verte fait étinceler le prolongement de la mystérieuse poignée, et des craquelures se font entendre dans le sol. L’homme semble murmurer, même incanter quelque chose.

-Tremble, Fin ! Montre leur ce que le sol a à revendre !

Il retire sa cape d’un mouvement de bras vif, cape qui, portée par le vent et la pluie dus à la tempête, s’envole et couvre le policier qui le mettait en joue. Celui-ci n’arrive pas à l’enlever, et lutte idiotement contre une inoffensive cape noire.

-Hé ! Tu dois nous dire ce que tu sais ! Nous devons tout savoir !

L’homme montre son épée en l’air, provoquant un léger scintillement à son extrémité, dévoilant, malgré l’obscurité, son armure jaunâtre portant le signe du clan de l’Aquilon, et ses cheveux en bataille, d’une blondeur sans pareil, tant particulière qu’à la première vue, elle glace le sang. L’autre policier peinant à ôter la cape qui lui empêche la vue semble gêner l’homme de l’Aquilon, qui, d’une traite, tranche le policier de son épée, à travers la cape.

-La seule chose que vous saurez de moi… C’est mon nom ! Et celui de mon épée !

-Alors qui es-tu ?! lui cria un policier, indiquant par la même occasion aux policiers postés sur les toits, de mettre en joue l’énergumène.

-Mon nom est Shinzo ! Et cette épée, qui sera votre somnifère éternel, c’est Fin ! Son nom convient plutôt bien à votre situation ! dit il en regardant autour de lui afin de savoir combien d’ennemis se trouvent dans la zone, avant de murmurer : Huit.

-Ravi d’av…

-Vous en savez trop ! Je crois qu’il est leur pour vous de dormir. dit il en plantant son épée dans le sol, la main toujours posée sur le pommeau, dans lequel il donne une impulsion avant de reprendre son arme à pleine main. Rétorque Shinzo, le mystérieux épeiste.

Après cette impulsion, une fissure se forme dans le sol, depuis laquelle sortent des pics terrestres, bloquant la vue des soldats placés sur les toits, et isolant les cinq derniers au sol.

Un premier charge, suivi des deux autres, malheureusement bloqués par leur camarade, qui, en allant faire front à Shinzo, se fait empaler par un pic terrestre, qui le laissent tout de même en vie, mais dans une incapacité de s’en détacher totale. Shinzo en profite pour plater la poine de son épée dans le sol, et de partir vers la droite. Celle-ci se met à se déplacer toute seule, fendant le sol avec une aisance incroyable, avant de trancher les jambes de l’ennemi le plus proche, puis, sa tête une fois au sol, et de venir se positionner derrière le policier, inclinée vers Shinzo.

L’épéiste désarmé charge le policier en essayant d’esquiver, mais se prend un balle dans le bras gauche, dont la puissance a été atténuée par l’armure, mais provoque tout de même une plaie, laissant s’échapper de petites giclures de sang. Arrivé devant le policier, Shinzo lui attrape la tête avec la totalité de la main droite, avant d’emmener celle-ci un peu plus loin du pommeau, brisant la nuque de l’agent sur ce dernier.

Aucun doute, Shinzo est un Etre, et membre de l’Aquilon ! Le jeune blond soigne sa plaie de la main droite, tout en se protégeant les parties du corps dépourvues d’armures à l’aide de son épée tenue en main gauche. Il avance de plus en plus rapidement vers les deux soldats isolés, dont il tranche la gorge de la pointe de son épée, en un tournoiement.

Une lueur se laisse apercevoir à travers les pics formant une arène cachant toute visibilité aérienne.

Ces pics, tremblent pendant un court instant, puis se rétractent. Laissant aux trois tireurs des toits la surprise de voir leurs cinq camarades mort, ou du moins, presque morts pour certains, dont l’empalé, se vidant progressivement son sang et semblant dénué de ses sens bien que vivant.

A cause de leur étonnement, ces trois derniers se rapprochent les uns des autres, au bord du toit.

Une fissure se fait entendre sous leur pied, puis, avant toute réaction, la bordure du toit s’écroule, un éboulement dont les décombres tuent ces trois derniers.



Pendant le même moment, au QG de la police des Sûrs.

-Comment ?! Des citoyens ont vu un homme avec d’étranges pouvoirs décimer une patrouille armée à lui seul !

-Dans quel secteur !? demanda, intrigué, le commandant de la police.

-Le… Le Fond… Commandant… Dans la 2ème rue, qui avoisine les Escaliers… C’est la patrouille de garde des Escaliers.

-Qu… Quoi ?!!?! Envoyez-moi des unités ! La patrouille du haut des Escaliers n’est pas là ce soir ! Protégez le Siège des Sûrs à tout moment ! Soit c’est l’Aquilon… soit… le Crépuscule !



De son côté Shinzo, lui, se dirige vers un Building abandonné, fermé à cause de radiations.

-Bon, il faut que je rentre me coucher, ça crève de tuer la dictature ! dit-il en rigolant

Il replace le fourreau de son épée qu’il portait à sa ceinture, dans son dos, et y range Fin, la mystérieuse épée semblant avoir hérité de pouvoirs terrestres.

Dans les sous-sols inhabités du Hylkh, près de la limite de la sphère gravi-atmosphérique.

Un homme, assez jeune, mais aux cheveux pourtant gris, et longs, s’avance vers une étrange faille dans la sphère, au milieu de laquelle lévite une pierre.

-Voyons voir si cette pierre est bien Solaris, la pierre d’invocation provenant du Soleil ! rétorque Soro, le jeune homme, tenant Cauchemar, son épée, sur laquelle afflue de la lave en fusion tout le long, mais se désintégrant au bout de l’épée, entourée d’une aura ténébreuse.

Solaris, la pierre Solaire, se met à briller, puis un énorme Golem fait de roches en fusion surgit de la faille, il semble attirer par l’atmosphère intérieure du Hylkh, et par l’épée de Soro. Les roches construisant progressivement ses bras, le Golem Solaire prend de l’ampleur, et d’un revers de la main, fait voler l’homme contre un panneau électrique, désactivant temporairement l’électricité, d’un building abandonné, dans le Fond du Hylkh.

-Ta fin est proche, monstre ! Goûte à Cauchemar !

Dans un hurlement de fureur, Soro bondit, passant au-dessus du lourd bras rocailleux, posé sur le sol.

-Alors ? Où se trouve donc ton noyau la brute ? dit le jeune homme en sautant sur la tête puis en grattant le haut du front du Golem du bout de son épée, afin de provoquer la colère du monstre Solaire.

Le tas de roche ambulant, outré par son adversaire, envoie son poing dans vers Soro, qui en évitant, provoque le suicide du monstre, mais une mort éphémère, il faut pour le jeune bretteur détruire le noyau dans les décombres avant que la tête de l’amas de pierres en fusion ne se reforme.

-Bon, je te laisse dormir avec Cauchemar ! Fais de beaux rêves ! dit Soro avant d’infliger le coup de grâce au monstre, gisant sur le sol, donnant l’impression qu’une maison en pierre vient d’être détruite suite à une explosion.

Le jeune combattant se dirige vers la pierre, et la ramasse de sa main tendue, quand il se fait soudainement pousser par une sorte de cheval démoniaque, à la crinière flamboyante, qui, de sa tête pousse Soro hors de la Sphère, le mettant à l’épreuve dans un combat qui doit être pour le jeune homme très rapide, avant de manquer d’air. Ce dernier inflige un coup entre les deux pattes avant du palefroi avant de jeter son épée vers la faille, afin que son pouvoir Solaire empêche celle-ci de se refermer.
C’est alors une lutte acharnée entre la bête et l’homme, dont le buste est poussé continuellement et brutalement par la féroce bête.

Soro, tape sur la plaie qu’il a provoqué récemment, énervant le monstre qui se met à foncer furieusement vers la Sphère, en direction de l’épée, un coup qui serait fatal pour l’homme si réussi.

Mais ce dernier ne se laisse pas faire, et plante Solaris, la fameuse pierre, dans la tête du monstre, lui infligeant une mort immédiate à l’infâme créature, qui retombe avec son assassin à l’intérieur de la sphère.

Soro récupère son épée, et répare la faille à l’aide de la pierre ensanglantée qu’il récupère sur le cadavre du monstre. Il retourne vers son repère en jouant à lancer la pierre de façon régulière et répétée, soudain, Solaris lui échappe des mains en glissant à cause du sang.

La pierre précieuse, en tombant, provoque une légère onde de choc, et se mets à briller, éclairant au passage la sombre robe et le T-Shirt bleu très sombre de Soro, avant d’attirer une forte boule de lumière très chaude depuis les cadavres des deux monstres vers la pierre de Soro, ce dernier rétorque :

-Je confirme ! C’est bien Solaris ! Voyons si mes victimes me seront fidèles ! Je vais faciliter notre tâche ! Je vais devenir… commandant du clan du Crépuscule !

Du côté des maisons abandonnées du Fond, au bord du Hylkh, dans une cave :

-C’est bon ! Je vais me reposer ici. se dit Xeelan, sûr de lui.

Dehors, la tempête semble s’arrêter, la pluie se calme, laissant derrière un sol baignées de larmes du Ciel. Deux éclairs, puis rien. Plus de musique, l’air assourdissant de Mélodie s’est atténué, afin de laisser paraître une douce once de silence.

-Manquerait plus que l’Aquilon vive dans les maisons abandonnées ! Je serais dans le pétrin ! ricane Xeelan, avant de s’asseoir. Ce Clan de misérables est vraiment u…

Un accord très grave se fait entendre, puis, un éclair puissant démolis en partie la façade de la maison, puis le sol, avant d’heurter l’homme à l’énorme épée zébrée de rouge, le coupant dans sa réfléxion et le faisant voltiger hors de la maison.

-Tu aurais mieux fais de te cacher au sommet, ta pitoyable vie de chien d’Akhleon s’arrête ce soir ! Mélodie ! Chantes ! Fais danser la foudre ! crie Hypnosis, en affrontant d’un regard sombre, malgré ses yeux couleur or, celui de Xeelan, qui, d’un bond, se relève, craquant ses doigts, prêt au combat.

Ce dernier se met à charger le guitariste endiablé, et projette des éruptions de feu dans sa direction, avant d’attaquer de plein front. Malheureusement pour lui, son ennemi esquive les boules de feu, avant de déplier d’un coup sec, plusieurs parties de sa guitare, de façon à former une hache.

-Ce soir, à nous deux, on a fait un joli morceau, en voici le final ! hurle Hypnosis en assénant un coup d’ordinaire fatal dans l’abdomen de son adversaire, qui s’écroule dans un bain de sang. Et ça se dit supé…

Une lame bleutée d’une clarté éblouissant ouvre une immense plaie sur le torse du rebelle, qui, furieux de son imprudence, hurle en crachant énormément de sang.

Un rire démoniaque s’élève dans la petite ruelle, celui de Xeelan, qui, toujours en riant, se relève.

-Ah ! Rimart ! Heureux de te voir là ! Mais c’était pas la peine de me mâcher le travail ! Laisses-moi l’achever. dit le Sûr à l’épée démoniaque.

-Non Xeelan, Protectrice ne sera pas coupable de la Mort de qui que ça soit aujourd’hui. dit Rimart, le jeune combattant des Sûrs, à l’armure turquoise, avant d’un geste des mains, refermer totalement la plaie de Xeelan, et partiellement celle d’Hypnosis, dont l’arme, s’est désintégrée dans un éclair de foudre, apposant un tatouage représentant une guitare sur la main du pauvre homme vétu du costume rouge, dont la marque laissée sur son corps par sa guitare reste inaperçu des deux Sûrs. Emmenons le au QG, tu vas t’amuser un peu avec lui afin que nous en sachions plus sur son clan.

-Okay ! réponds Xeelan, en soulevant le corps d’Hypnosis, le portant sur son épaule, laissant tomber au sol le collier fétiche du guitariste, symbolisant une croix chrétienne coupée en deux, montrant la perte de tout espoir.

Une heure plus tard, au dernier étage de la plus grande tour du Hylkh, au siège des Sûrs, se déroule une réunion concernant l’amélioration du Hylkh :

Des lourds pas retentissent, et entrent en dernier dans la Salle, Akhleon, le dictat du Hylkh, et sa garde personnelle, constitués d’hommes aux carrures colossales. Le Chef de l’énorme plate-forme, passe sa main dans ses cheveux blancs très longs, avant de déclarer :

-Il nous faut un Soleil ! Un Soleil artificiel peut désormais être construit, car nos chercheurs on trouvés un moyen d’utiliser les derniers débris Solaires que nous possédons. Le chantier surélevé en haut de la sphère ne durera pas plus de 3 jours.

Suite à un grand étonnement dans la salle, un homme se lance dans la conversation, tout en tremblant, n’osant pas regarder son Chef dans les yeux.

-N… Non… Non ! C’est impossible ! Et in… inutile ! Nous ne devons pas éclairer le Hylkh, et puis, cet éclairage… serait trop… trop… éphémère. Votre Majesté.

-Pour vous répondre misérable ver, je vais vous informer que cet éclairage sera progressif, et adapté à la superficie du Hylkh afin de ne pas aveugler tous les habitants. Et sinon… Je crois fort avoir entendu une immonde contradiction provenant de votre bouche, à mon égard. Vous risquez de le regretter. Gardes ! Ouvrez la vitre, histoire d’avoir une vue imprenable, et un magnifique plongeoir pour monsieur ! rétorque Akhléon, soulevant par son incroyable force dans la main droite, le pauvre homme, par le col, et le mettant dos à la bai vitrée, s’ouvrant progressivement, laissant passer un courant d’air faisant claquer les portes puis faisant s’éparpiller les notes et feuilles de l’homme portées par le vent, hors de la tour.

Le Chef de la plate-forme, glisse sa main gauche cachée par son manteau hors de celui-ci, laissant à découvert ses fameuses griffes.

-Tu vas connaître la douleur provoqué par les Crocs du Jugement !

Le maléfique dictat lève sa main gauche en hauteur, avant d’offrir à ceux présents dans la salle, le spectacle effroyable d’une éviscération humaine, avant de lancer le mort se vidant de son sang et de ses organes tout en tombant à une incroyable vitesse.

-Panier ! dit le dictateur en ricanant, après avoir aperçu que sa victime est tombée dans une bouche d’égout ouverte, juste au pied de la tour.

Un immonde phénomène se produit, les griffes se mettent à absorber le sang restant dessus. Ce qui montre aux spectateurs qu’il est possible à leur Chef de les vider de leur sang, tout en leur plantant ses griffes dans le corps.

-Un autre candidat ? demande le dictateur avec sadisme. Personne ? Bon alors vous êtes tous d’accord ! La construction commencera demain, envoyez d’ores et déjà les plateformes nécessaires à faire monter les ouvriers. Les consignes seront les suivantes, si un ouvrier fait ralentir l’avancée du projet, il fera lui aussi un magnifique plongeon, provoqué par un de ses collègues, et plus précisément s’il a des amis, par eux-mêmes bien sûr. Par faire ralentir, je veux dire faire perdre dix si précieuses secondes à oeuvrer pour construire. Sur ce, au revoir. dit-il en quittant la salle.

L’Hylkhan, une plante poussant sans arbre et sans eau, dont le fruit offre les bienfaits naturels de l’eau, est distribué de manières différentes, dans le Sommet, elle est payante, mais dans le Fond, elle est distribuée chaque jour par des membres de l’Aquilon, qui possèdent des grandes réserves cachées, de cet Hylkhan. La source souterraine d’eau servant uniquement à se laver, mais tout de même conséquente, puisqu’elle représente l’ancien Océan Pacifique sur Terre, du point de vue quantité.

-Bonjour, je viens vous livrer votre Hylkhan quotidien monsieur ! dit un jeune homme au cheveux noirs, en pétard, habillé de noir et rouge, portant une cape semblant dissimulé une arme, le symbole de l’Aquilon, une flèche perçant une croix, reconnaissable sur la plupart de ses vêtements.

-Merci jeune homme, heureusement que vous êtes la ! Sinon, je serais totalement séché de l’intérieur. Réponds le vieil homme, ravi d’être livré gratuitement. Dites-moi ! Quel est votre nom ? Afin d’envoyer un cadeau de remerciement au clan de l’Aquilon.

-Mon nom ? Moi, c’est Volcano. Ravi d’avoir pu vous connaître.

-Au revoir ! J’espère que l’on se reverra !

Volcano s’écarte de la maison du jeune homme, heureux d’avoir terminé sa livraison, n’apercevant pas, derrière lui, le vieil homme reculant dans sa maison, une dague dorée lui menaçant le cou.

-Bon, je vais aller m’entrainer un peu. se dit l’homme en sifflotant.

Il se met en direction des maisons abandonnées, où un combat fut rage la veille. La plus ancienne rue du Hylkh, dont le sol est fait de pavés de pierre brillants, contrastant avec des maisons sales et noircies, par le temps, faute d’entretien. Il continue sa marche jusqu'à apercevoir de vieilles poubelles renversées, et d’étranges brûlures sur le sol.

-Ca n’était pas la hier, ça doit être dû à la tempête.

Il s’avance de plus en plus, jusqu'à reconnaître, la façade d’une maison démolie, le sol jonché de sang à peine séché. Pas de doute, une forte altercation y a eu lieu. Soudain, il aperçoit un objet brillant au sol, et, en s’approchant, remarque que c’est le pendentif d’Hypnosis, au dessus d’une flaque de sang, elle-même aux côtés de rayures sans doute provoquées par une lame. Aucun doute pour Volcano, la situation est critique ! Il décroche son téléphone portable et y tape un numéro.

-Allez décroches !

*bip*

-Ouais, Volcano ? Qu’est ce qu’il y a ?

-Pas le temps de te dire, enclenches le processus de déverrouillage de la trappe !

-Euh… Okay… C’est f…

Avant même d’entendre la fin de la phrase, Volcano ferme le clapet de son téléphone. Et se rue vers le centre du Fond, vers le building abandonné.

Pas de temps à perdre, le jeune garçon dégaine Fournaise, son épée, et se prépare à couper à travers les maisons abandonnées.

Il entame un sprint, suivi d’une pirouette, pour passer dans l’étroite fenêtre d’une maison, la main gauche tendue vers l’avant, il projette contre le mur une éruption enflammée, ouvrant le passage sur une distance de trois maisons, dans lesquels il passe à très grande vitesse, avant de bondir sur le toit en ruine d’une autre baraque, mais retombe sur une planche, dont le milieu est placé sur une poutre, mettant Volcano au défi de son équilibre.

Mais ce dernier, ne voulant pas perdre de temps, d’un puissant coup de son épée, qui s’allonge au passage grâce à une chaîne entourée d’une auréole de flamme, montrant la capacité de son épée à se rétracter ou s’allonger, pour avoir toujours un avantage, quelle que soit la distance à laquelle se trouve son adversaire, fait s’incliner violemment la planche vers l’avant, catapultant le jeune homme vers l’avant qui, dans son mouvement aérien, s’accroche à une poulie à l’aide de son épée, puis se balance, arrivant, à la fin de son saut, à l’entrée de la place du building, genou à terre, il range son épée dans le fourreau qui se situe dans son dos.

Il s’avance vers l’arrière du building, tout en s’assurant que personne ne le remarque, avant de passer par un trou dans le mur de la bâtisse, après lequel, dissimulée sous un tas de cendres, s’ouvre, la trappe menant au repère de l’Aquilon.

-Salut Thekshad ! dit Volcano au garde de l’ascenseur, menant à la tanière de l’Aquilon.

Le garde reste muet, et appuie de son doigt sur le tableau se situant à gauche des portes de l’élévateur, tableau, s’avérant être en fait, un écran tactile, qui permet l’ouverture de la porte.

Volcano entre dans la machine, et, en quelques secondes, se retrouve juste en dessous, à quelques mètres de la surface du Hylkh. Les portes s’ouvrent, et le jeune homme s’avance dans le couloir, recouvert de part et d’autre de baies vitrées, à travers lesquels on aperçoit, à l’étage du dessous, des cultures d’Hylkhan. Puis, il arrive à une nouvelle porte d’ascenseur, qui en fait ne monte ou ne descend pas, mais coulisse sur les rails jusqu’à la pièce sélectionnée.

La salle de réunion est celle choisie par Volcano, qui à peine les portes s’ouvrent, se rue vers Shinzo, l’homme dont l’épée brille, et fait se craqueler le sol, quand il le décide.

-Shinzo ! C… C’est Hypnosis ! Il s’est fait soit tuer… Ce qui m’a l’air impossible, ou soit, il s’est fait kidnapper par les Sûrs.

-Et merde ! J’espère qu’il ne leur dira rien ! Il faut planifier quelque chose ! je ne sais pas moi !
-J’ai une idée, on va attaqu…

-…er le QG des Sûrs. Je parie que tu allais dire cela. On se ferait décimer, perdre 20 hommes pour n’en récupérer qu’un est inutile. le coupe Shinzo, avec un air agacé.

-Je n’y avais pas pensé ! Mais il doit y avoir un autre moyen de le libérer.

-Oui, une rançon, ou bien… un attentat.


Pendant ce temps là, dans le Fond…

-Qui t’as vendu ce Hylkhan ?! Réponds ! Vieux chien ! s’écrit l’homme à la coupe afro.

-Je… Je ne vous dirais pas ! Il est bien trop gentil pour que je le trahisse. s’écrit le vieil homme

- Oh, c’est ce que l’on va voir ! dit le mystérieux Sûr en ricanant.

De son souffle, il gèle entièrement la jambe droite du vieil homme. Avant d’y planter sa dague dorée, puis de briser la jambe du vieillard en morceaux.

-Je paierais cher pour te voir te vider du peu de sang qu’il te reste, mais j’ai à faire. Au revoir ! Ou plutôt, Adieu ! dit Mykeo, laissant sa victime, prisonnière de la glace. Sur le point de mourir.

-Soro ! Parait-il qu’ils veulent installer un Soleil artificiel. demande l’étrange homme en robe sombre, à son camarade.

-Oui… Vas t’en, démerdes toi avec ça, Lunatic ! C’est ton problème, pas le mien ! répond brièvement Soro, le sombre invocateur.

-Ils tentent d’instaurer l’aube, mais grâce à Rédemption, ici règnera… le Crépuscule ! dit l’assassin à la faux métallique.


Dehors, la passerelle volante fait office d’éclipse, au futur Soleil. L’air, écrasé par les élévateurs permettant aux ouvriers de travailler pour le Soleil, est presque manquant au Sommet. Au pied de la Grande Tour, on aperçoit, à travers une plaque d’aération, une silhouette, frappant une autre, avec des petits éclairs.

Sur la plate-forme, un groupe d’ouvriers semble protester contre les travaux, puis, en quelques secondes, un énorme vague sanguine déferle de leur corps, tranchés par les armes des officiers, chargés d’éliminer la répression.

Pour montrer ce qui arrive au rebelles, ils lancent les cadavres des huit ouvriers par-dessus les barrières de sécurité, de façon à les faire tomber sur la place du marché, pour informer tout le monde que rien ne pourra casser le pouvoir d’Akhleon, l’infâme dictateur du Hylkh, '' île '' volante, prospère et paisible à sa création, puis, en moins d’une année, renversée par le carnage d’une dictature sans merci.

Le message est clair, quiconque porte atteinte au gouvernement démoniaque des Sûrs, connaîtra comme sentence, une mort, dont l’incidence demeure irréversible.

D’étranges silhouettes fines et blanches semblent accrochées sous l’élévateur principal, suivies de près par une silhouette portant une robe gris sombre, et une étrange arme argentée dans le dos, formée de petits pics métalliques, et en guise, de tête, une grande lame horizontale, qui, dans son prolongement, se crante puis s’arrête, en forme de pointe.

Ces silhouettes, viennent en fait des anciens cachots des Sûrs, situés dans les sous-sols du Hylkh, des cadavres demeurant, sous des formes squelettiques, armés d’épées affutées de la meilleure façon, mais rouillées pour certaines.

Une fois la plate-forme élévatrice arrivée à l’étage du chantier, les squelettes se déplacent, et assassinent discrètement, les premiers gardes, avant de se ruer vers les ouvriers et d’autres policiers, formant une vague rapide et meurtrière.

Les innocents bouchés, tués pour une cause qu’ils rejetaient, qu’ils ne défendaient absolument pas, tombèrent, un par un, puis, les chefs de chantier et les maîtres d’œuvre, avant que les gardes et officiers ne s’alertent, et dégainent leurs armes, trop tard, plus un seul travailleur n’est vivant, ou en bon état. Ils gémissent et pleurent, laissant s’échapper, dans leurs mouvements et gestes, leurs dernières gouttes de sang, autrefois si précieuses pour eux, mais maintenant tellement insignifiantes.

Il est impossible de retrouver leur identité, tellement ils furent blessés au visage, leur sang n’est plus analysable, tant il est mélangé aux autres.

Les officiers, dégainant leurs épées, et les gardes, leurs fusils, chargent les squelettes, chez la garde, quelques pertes, mais chez l’armée maudite, plus un seul ne bouge, et ne tient debout. A part, Lunatic du Crépuscule, avançant, à sa main, Rédemption, sa faux démoniaque, dans l’autre, une orbe ombrée, entourée d’une aura ténébreuse, envoie des traits noirs sur les cadavres, afin de se faire lever les morts, les gardes et les ouvriers, utilisant leurs armes et outils précédents pour combattre, ne servant plus que l’infâme nécromancien du Crépuscule, tailladant les gardes de sa faux. Ses serviteurs eux, tuent le reste des officiers, ne laissant plus que le commandant Beckt, reculant à l’aide de ses mains.

Le Maître des morts lève l’orbe d’ombre en l’air, en direction des moteurs solaires, et ordonne à se serviteurs de se sacrifier, tout en détruisant ce qui allait servir de Soleil au Hylkh. Puis, il se dirige vers le commandant, sa faux levée, ce dernier l’insultant :

-Déguerpis, paysan ! Avant qu’il ne t’arrive malheur ! dit le dirigeant du chantier, en pleurant.

-Hum… Laisses-moi réfléchir… Si je suis le paysan, tu es le blé ! crie Lunatic, abatant sa faux sur le pauvre homme, laissant s’échapper une énorme quantité de sang. Bonne nuit !

Les moteurs Solaires explosent, faisant descendre la plate-forme sur ses énormes articulations métalliques, avant se s’écraser sur le sol, ruinant celui-ci, à présent jonché des pierres, et de cadavres. Mais plus une trace du nécromancien, qui, lui, marche en direction de la Grande Tour, sa faux désinvoquée, avant de la réinvoquer, en apercevant Rimart, le soigneur des Sûrs, seul sur la place, malheureusement pour lui.

Lunatic, lève sa faux, et l’abat dans le dos du Sûr, s’écroulant sur le sol, son épée à la main. Le sombre nécromancien s’échappe dans les sous-sols par les égouts en murmurant :

-Il n’est pas près de faire jour.


Au même moment, sur la place.

-Argh ! hurle Rimart, en crachant du sang. C’est bon, je peux le faire.

Le Sûr, soigne son énorme blessure entièrement, à l’aide du reflet qu’il voit dans Protectrice, son épée bleutée, laissant tout de même, le trou béant dans son armure. Puis, se relevant, se dirige vers la Grande Tour, afin d’alerter les Sûrs et la population, du retour du Crépuscule.

Au sous-sol du Quartier Général, pendant la ronde du couvre-feu des gardes.

-Merde ! Si quelqu’un voit l’alarme ! Enclenchez-la ! hurle désespérément un garde, semblant cacher ses yeux, de sa main, baignée de sang. Il faut alerter les Sûrs ! Le QG est en … ARrrgHh !

Après un bruit de fine lame perçant le vent, le garde se retrouve perforé au niveau du buste, et recrache la quasi-totalité de son sang, laissant son corps inerte, dans une flaque de sang.


Malgré la fumée abondante dans les couloirs des cachots, une lumière longue et bleutée et percevable, puis, un homme, courant à toute vitesse, et décimant d’un coup de sa magnifique lance auréolée de lumière bleu azur, tout garde se trouvant, malheureusement dans son passage, jusqu'à ce qu’il attrape un garde par le col, lui posant la question :

-Où est-il ?!

-Qu.. Qu.. Qui ça ? pleure le garde, se doutant de sa mort prématurée.

-Hypnosis ! Le membre de l’Aquilon capturé hier ! Où est il enfermé ?! Réponds ! demande le jeune lancier de l’Aquilon, ses cheveux longs frôlant ses épaules, modérément musclées.

-Il est… à la salle de torture ! Le Sûr Xeelan en a fini avec lui depuis… une demi-heure. rétorque le vigile des lieux.

-Merci à toi. Montres-lui, Persévérance, la claire obscurité ! dit Traid, le fier combattant, en tendant sa lance, dégageant une lumière plus intense que jamais, mais qui n’éblouit que le pauvre homme, dont la cécité sera sans doute éternelle, des larmes de sang, coulant sur son visage assez affaibli et ridé par une vieillesse et un travail trop acharné.

L’alarme retentit, il va falloir faire vite. Traid court à toute vitesse dans les couloirs, tuant au passage, d’un coup net et précis, dans la cavité oculaire, à partir de laquelle s’ouvre tel un gouffre, une cerne, un garde sortant du dortoir, réveillé en urgence par la sirène assourdissante signalant que la prudence doit régner dans le souterrain.

Le fidèle serviteur de l’Aquilon, se penche au dessus d’un pupitre électronique, jonché de télévisions et de radios, et de sa main gauche, il change la totalité du câblage, en un roc isolant, absolument indestructible.

Il saisit tout de même un élément capital à la résistance menée par l’Aquilon, contre la dictature imposée dans le Hylkh, un poste de radio auxiliaire, afin d’entendre les ennemis sans se faire repérer.

Traid se dirige ensuite vers le grand escalier, dont la porte est chevauchée par une pancarte indiquant : Salle de torture et d’exécution (INTERDIT AU PERSONNEL), il descend très rapidement, passant par au dessus des rambardes rouillées du piteux escalier, semblant rarement utilisé, alors qu’il est fréquemment descendu par Xeelan, le maitre des tortures des Sûrs, et ses prisonniers, la plupart du temps, promis à une mort certaine, et inévitable, sous peu de temps.


Dans la '' cuisine '' de Xeelan, se trouve Hypnosis, sans sa sombre chemise, mais avec son haut de costume rouge, étrangement intact, au vu des nombreuses plaies et hématomes, laissant paraître une grande quantité d’hémoglobine, affluant sur le corps du guitariste, attaché à en l’air, à deux piliers, lui écartant inconfortablement des doigts, rincés, eux, par un système d’arrosage des chaines, permettant originellement à Xeelan, grâce à son pouvoir, de convaincre ses victimes de parler.

Le pauvre rebelle, dans un piteux état, guette le garde, dos à la porte, ne semblant pas faire attention à une personne, comme à une autre dans cette salle. Ce qui intrigue Hypnosis, est le fait qu’une lumière bleue semble se rapprocher de plus en plus, jusqu’à ce que, soudainement, la porte voltige, bousculant violemment le garde au sol, lui cassant le nez, et lui abimant les lèvres.

Traid, de sa lance, inflige le coup de grâce au malheureux garde, brutalement et imprévisiblement pour son cas, mort.

Le lancier détache Hypnosis, et l’aide à se tenir sur son épaule. Il donne le collier de demi-croix au guitariste, qui, d’une voix faible, dit :

-Mélodie, toi aussi, tu… es venue.


Au loin, un bruit grince sur les parois métalliques murant le couloir, avant de laisser distinguer une silhouette, celle d’un homme à la coupe afro, faisant tourner ses deux dagues dorées sur ses doigts, un sourire au coin des lèvres, laissant s’échapper une fumée glaciale, Mykeo, le mystérieux Sûr.

Une lueur apparaît dans la main d’Hypnosis, puis de prolonge, sa volonté semblant guérir invisiblement ses blessures intérieur, l’aidant a se tenir debout. Traid, lui, dégaine sa lance et envoie des flashs de lumière brefs, tentant d’aveugler Mykeo, qui les esquive. Les deux fiers combattant hurlent fièrement, en cœur, tout en chargeant le Sûr :

-Pour l’Aquilon !!!

Un assourdissant enchaînement de notes aigues, dans un rythme frénétique, fait se provoquer des tornades de vents, entourés de jaillissements éclairés par la Foudre, de la taille d’un humain moyen, se dirigent vers Mykeo, qui, d’un bond de son pied gauche, passe à travers ces futiles obstacles, avant d’enfoncer sa dague dorée, au tranchant glaçant le sang, tant il est froid, dans l’épaule d’Hypnosis, qui, paralysé par cette glaciale punition, se retrouve incapable de faire rugir la Foudre résidant dans son arme, Mélodie.

Traid, le lancier de l’Aquilon, jette sa lance bleutée vers l’avant, quand celle-ci se retrouve bloquée dans les airs, emprisonnée d’une tornade de son coéquipier, gelée par le souffle du Sûr, qui, d’une traite, d’un coup de pied violent, envoie le jeune héros sur le sol trempé par le liquide du système de lavage automatique du couloir.

- Sois heureux, tu vas tenir jusqu'à la fin du Hylkh, dans cette prison de glace ! dit Mykeo, levant ses deux dagues, et faisant preuve d’une grande inspiration.

Avant même qu’il n’ait eu le temps de souffler cet air d’un froid presque brûlant, le mur en face de lui explose, les projections métalliques le désarmant partiellement, puis une éruption flamboyante surgit de la brèche, jusqu’au torse du sadique personnage, ne bougeant à présent plus, étalé au sol, des braises tombant sur l’eau, provoquant une fumée insoutenable.

De la faille murale sortent deux silhouettes, celle de Volcano, et Shinzo, armé de Fin, son épée terrestre, recouverte de poussière et d’éclats métalliques, tombant sur le sol, après l’énorme trou créé dans le mur, leur offrant un raccourci, et leur évitant les escaliers.

-Maintenant, on sort ! crie Volcano en ricanant, tapotant de ses doigts gantés, le manche de Fournaise, sa fidèle épée.

Mais sa joie ne fut que de courte durée…
Un rire perçant retentit au fond du couloir, et l’air devint de plus en plus glacial.

-J’ai cru, au départ que j’allais m’ennuyer, mais c’est faux, quatre contre un, je vais enfin m’amuser un petit peu. dit Mykeo, après s’être relevé, ses yeux d’un bleu glaçant, contrastant avec sa peau mate, rendant son regard tellement perçant, qu’il figea les membres de l’Aquilon sur leurs positions.

Des traits dorés apparaissent et disparaissent avec frénésie, puis, du sang gelé jailli du corps des jeunes hommes, qui, en même temps, lâchent leurs armes au sol, sauf Traid, qui étrangement, parvient à avancer, tendant la main vers l’avant, quand soudain, un flash lumineux d’une intensité éblouissante sort du creux usé de la paume de celle-ci, et aveugle instantanément le Sûr, qui continue de ricaner, tout en taillant dans la chair par des mouvements rapides de ses dagues, tout humain qui se trouverait sur son passage.

- Persévérance, à nous de jouer ! crie Traid, chargeant le sadique homme à la coupe afro, et projetant son bras vers l’avant d’un mouvement bref, transperçant de sa lance, le musclé abdomen de Mykeo.

Mais quand le lancier retire son arme, la plaie se referme brièvement, puis une voix surgit de la porte des escaliers.

-Cessez cela ! Jeunes impétueux ! Protectrice a soif de justice, Vous ne pouvez plus rien faire, bien que Mykeo vous aurait exterminé sans notre aide ! rétorque Rimart, avançant vers le groupe, sa grande épée aux reflets bleus à la main, suivi de Xeelan, avec Requiem, son énorme épée à deux mains, ténébreuse et dont les crans évoquent une souffrance sans égal.

-Pas de justice ce soir ! Le boss nous envoie vous buter ! Vous n’auriez pas un couteau ? Ca m’éviterait de salir Requiem ! dit Xeelan, le sadique bourreau, tout en riant, dévoilant en lui une présence maléfique, presque démoniaque, rongeant son âme jusque dans les plus profonds recoins.

-Vous aurez assez de force pour me porter ? demande Hypnosis à ses camarades, le sourire aux lèvres, avant de déplier Mélodie, pour lui donner sa forme de hache, et la faire tournoyer dans les airs, laminant et rayant les murs métalliques de l’étroit couloir. CHANTE ! MELODIE !!!

Soudain, un violent vent émane de l’arme, puis des éclairs rapides, bloqués par le souffle et les dagues de Mykeo, et par les 2 épées lourdes des Sûrs, cachés derrière leur armes, ne pouvant apercevoir leurs ennemis fuir par le plafond. Leur temps est compté, il faut fuir au plus vite !

Chance est présente pour les rebelles, qui, dont le chemin ne compte pas d’embûches.

Shinzo lève Fin, son épée, et des pics terrestres viennent saisir chacun de ses compagnons, les font rentrer dans le sol, puis ressortir plus loin, tout en réduisant leurs traces à l’état de fissures, d’un chemin impraticable pour l’ennemi.

Volcano porte Hypnosis, usé par ses pouvoirs utilisés en trop grande quantité, tandis que celui-ci se fait soigner par Traid, tout en courant.

-Il ne récupèrera pas avant trois jours, passez par le sous-sol Shinzo et Volcano, allez au QG, je vous rejoins !

Ce dernier se saisit d’une longue cape noire, habit porté par les plus riches, voilant le bas du visage et le reste du corps, il l’enfile, afin de se dissimuler, tout en observant si l’ennemi ne les a pas suivi, puis, pour mieux guetter, se rue vers la petite maison en forme de tour, à vendre.

-Demain, il faut que tout cela s’achève. murmure Traid, avant d’écrire sur son communicateur tactile : Cible : Akhleon.

A l’autre bout du Sommet, une silhouette de cheval flamboyant, monté d’un étrange cavalier sombre, vêtu d’une robe, semble méditer, attendant un moment précis pour passer à l’action.

Chapitre 9 : Mort, signe du Jugement.

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Le lendemain matin, dans le building désaffecté, les membres de l’Aquilon se ruent dans toutes les directions, et une question se fait entendre de tous côtés :

-Vous êtes prêts ? Ca commence dans 3 heures !

Shinzo, Volcano, et Hypnosis, se dirigent vers une porte dont les hublots laissent passer une forte lumière. Dedans, des tonnes de vêtements de riches.

-Il me faut un pantalon rouge ! dit Hypnosis, regardant son haut de costume écarlate dans le miroir.

-Nous prendrons des robes, moi et Volcano, afin de dissimuler nos armes. dit Shinzo, en donnant une robe de prêtre à Volcano, et une copie de robe d’évêque pour lui.

Les trois combattants se dirigent vers le hall, ou attend une centaine d’hommes et de femmes, habillés en tenue de circonstance.

-Préparez les poisons et les couteaux légers, l’opération doit se dérouler discrètement.

-Aujourd’hui ! Nous allons venger nos camarades, et sauver l’honneur de l’Aquilon ! rétorque Hypnosis, coupant la parole de Shinzo.

Le rebelle à la guitare destructrice regarde ses subordonnés avec une froideur inhabituelle, quelque chose semble le tracasser, l’énerver.

Une main de femme se lève, puis la chef des opérations secrètes de l’Aquilon s’avance vers l’estrade.

-Un instant ! Vu ma position dans l’organisation, il conviendrait que je connaisse le but de l’opération ! ordonne t-elle à ses trois supérieurs, eux-mêmes surpris d’une telle conviction.

-Et bien, aujourd’hui, Akhleon se doit tenir une conférence au pied de la Grande Tour, afin de parler au peuple, de la répression qui est menée contre les rebelles, il a même promis quelques exemples… Il faut que tout cela s’arrête maintenant, c’est pourquoi nous devons agir. explique Volcano aux présents.

-Et quels genres d’exemples ? demande Kjandi, la femme à la voix froide, passant sa main dans ses longs cheveux noirs.

-Il… Il va éxécuter des captifs rebelles en direct, et montrer ses soit-disant spécimens de laboratoire. dit Hypnosis d’une voix faible.

-Oui, c’est cela, alors préparez vos armes, les détails de l’opération viennent d’être attribués dans les casiers de chacun… Bonne chance, soyez au rendez-vous. dit Shinzo, avant de sortir de la salle avec ses deux frères d’armes.


Deux heures plus tard, Grande Place du Sommet, au pied de la Tour, une voix résonne dans les radios à basse fréquence de l’Aquilon :

-Préparez vous ! Les femmes devront distraire les officiers avant le début de la conférence, les hommes de moins de 19 ans, eux, devront trouver des maisons, et observer le terrain. L’unité B doit se rapprocher de l’atelier pyrotechnique, et verser sans se faire repérer, le flacon dans les canons à fusée, et réorienter les grappins vers les coins de l’estrade, puis l’unité C, elle, devra y déposer les lance-grenades anti-drônes dans un lieu isolé de la surveillance. Injectez-vous la seringue sous la tempe, et dès que la puce vibrera, procédez à vos tâches… Bonne chance soldats… dit Shinzo dans la radio, avant de couper l’émission de celle-ci.

L’unité F, composée uniquement de femmes, toutes habillés de robes moulant à la perfection leurs formes corporelles, s’éparpille, et chacune se dirige vers les officiers, afin de les charmer, dissimulant leurs seringues et armes dans l’élastique de leurs porte jarretelles.

Des acclamations retentissent au loin, et tout est prêt, installé, les unités sont parées, et la plupart des officiers sont retenus dans des maisons closes avec leurs maîtresses, certains morts, d’autres endormis.

Hypnosis se place à l’avant de l’assemblée, derrière une tour, afin de pouvoir dissimuler un instant, si l’opération se déroule mal, l’invocation de son arme, dont il semble prier le nom depuis le matin.

Shinzo et Volcano, dans leurs déguisements, son tous deux du côté gauche de l’estrade, là ou il y a le moins de gardes.

Sur la tour qui fit gîte pour Traid, le rail de lancement du chariot aérien est prêt, afin de sauver les prisonniers dont la vie ne tient plus qu’à un fil.

Des applaudissements emplissent l’air, puis un calme plat, des pas résonnent, et Akhleon, le dictateur, apparait, et s’arrête devant le pupitre.

La foule écoute attentivement le tyran, qui de sa voix grave, s’exprime en public :

-Bonjour à tous ! Aujourd’hui est l’aube d’un nouveau jour ! Malgré l’arrêt des travaux à cause de l’attentat, nous allons en entamer un nouveau, qui sera gardé par ma garde personnelle, les Sûrs, qui écraseront quiconque tentera de démolir l’œuvre d’amélioration de notre chère Terre Promise, un nouveau Soleil… Mais enfin, je suis ici pour vous faire démonstration de la répression qui terrassera tout imprudent s’opposant aux Sûrs ! Aussi je demande d’amener les prisonniers politiques, qui n’ont aucun rapport avec l’Aquilon, mais qui proposaient, eux, de raser le Fond, ce qui aurait été bénéfique sur un point, mais cela aurait eu de trop grandes conséquences !

La cage s’approche, et Akhleon, sort le Croc du Jugement, sa main démoniaque, et la tend vers la minuscule et sale prison. D’un mouvement vif, une déchire l’air autour des captifs, à distance, puis referme sa main, enclenchant un rapide mouvement d’air, qui découpe et broie les corps des prisonniers, laissant sur le sol un vulgaire tas de chairs mélangées, non identifiables tant elles sont broyées.

-Hahahaha ! On me signale qu’il est trop dangereux de sortir les prisonniers rebelles, mais sachez qu’ils subiront un plus atroce sort ! hurle Akhleon, en riant avec un sadisme sans égal.

La radio de l’Aquilon retentit d’un petit signal, indiquant que la libération sera impossible, sauf si un élément imprévu se produit.

Un lourd bruit provenant de la sombre porte de la Grande Tour retentit, puis une cage et apercevable, roulée par des chenilles électriques, plus sophistiquées que celles d’anciens chars, car chaque parcelle contient un canon à gaz lacrymogène, capable d’éviter tout empêchement.

-Oh ! Mais voila mes spécimens cachés ! s’écrit le démoniaque dictateur. Ils sont ceux qui ont lutter contre mon arrivée au pouvoir, au moment ou le Hylkh n’était qu’un projet, il y a très peu de temps !

Dans la cage sont visibles des tubes cryogénisés, contenant des humains.

-Sélectionnons en un ! Et dévoilons qui il fût au grand public ! dit il, tout en riant sadiquement.

Les gardes allumèrent un étrange câble, qu’ils utilisèrent pour enrouler le tube choisi par le dictateur, qui contenait le cadavre d’une jeune femme nue.

Un hologramme géant surgit de la dalle bleutée sur l’estrade, montrant le contenu du tube à la foule.

-QU…QUOI ?!? se dit Hypnosis, se tenant la tête, qui lui brûlait intensivement l’esprit.

-Quel est son nom ? Oh ! Mélodie ! Quel nom charmant ! hurla sadiquement le maléfique tyran.

La mémoire revint à Hypnosis, il se rappela instantanément ce qu’on lui eu dit à la mort de sa fiancée, un an avant la création du Hylkh, on lui eu dit qu’elle fût morte d’un accident, et que son cadavre fût irretrouvable, ainsi que son assassin involontaire. Pour lui, tout était clair maintenant, un injuste mensonge du gouvernement !

La rage l’emplit soudain, la Foudre lui était intérieure, mais il luttait pour ne pas faire rater l’opération.

-Cette jeune fille, s’était rebellé contre moi, et on lui a donné une dernière chance, de devenir ma promise ! Mais elle n’a pas accepté, pauvre gar…

Les yeux jaunes du guitariste devinrent blancs, des arcs électriques se mirent a tournoyer, et le médaillon de demi-croix, son seul souvenir de Mélodie, après sa guitare, se mit à briller d’une extrême intensité, ainsi que la main droite d’Hypnosis, dégainant Mélodie, son arme déchue par la Foudre, des éclairs frappèrent de toutes parts, puis, il déplia son arme, et bondit sur le dictateur qui, d’une esquive tout de même un peu trop tardive, encaissa un brutal coup à l’épaule droite, et ce dernier esquissa un sourire.

-A ce que je vois, le couple monstrueux est réunit ! Tu vas payer pour cette impolitesse jeune fou ! hurla Akhleon avant de déchirer la sphère gravi-atmosphérique, ouvrant une faille qui aspira des débris de maisons. Ca ne va pas trop casser ! Je vais vite en finir !

Une violente tornade fit s’élever le tyran en l’air, mais ce dernier, contrôla l’air entourant Hypnosis, en le déchirant, et le fit léviter tout prêt de la faille, avant de le relâcher, à cause de mélodie, sous sa forme de hache, qui revint dans le dos du dictateur à l’aide d’une tornade, puis dans la main du membre de l’Aquilon, épuisé par son manque d’air.

Le Croc du Jugement se déploya et s’allongea avant de transpercer le ventre du jeune homme. Visiblement, la blessure d’Aquilon suite à cette attaque fut minime. Le démoniaque humain, si le terme d’humain pouvait être ici utilisé, lança l’homme blond au costume de plus en plus rouge sanguin, à travers la faille.

Le corps d’Hypnosis se recouvra d’éclairs, puis il brûla, comme fait de lave en fusion, avant d’éclater dans le vide. La faille de referma.

La foule quitta les lieux en se ruant, les gens se piétinaient, le chaos était omniprésent.

-On se tire ! dit Shinzo à travers la radio.

Et tous les membres de l’Aquilon se mélèrent à la foule, et partir, en deuil d’un des nombreux héros de l’élite de ce clan.